mardi 15 janvier 2008

Une lettre d'espoir, il faut y croire


Lettre aux familles du personnel d’ArcelorMittal Gandrange

Chers amis
,

Vous avez appris la grave décision prise par le groupe ArcelorMittal de mettre fin à l’activité industrielle du site de Gandrange d’ici le printemps 2009.

Pour l’ensemble des syndicats de l’entreprise, rassemblé en intersyndicale, cette décision est non seulement inacceptable mais ne repose sur aucune justification.

Le site de Gandrange dispose de nombreux atouts. Il ne manque que de temps et de moyens pour adapter son personnel et ses outils de production aux nouveaux modes de gestion et d’organisation. Si on lui en donne les moyens, l’usine de Gandrange peut assurer, dans les meilleures conditions possibles, la transition entre les nouveaux embauchés et les salariés expérimentés pour lesquels il faut leur garantir la transmission des compétences et du savoir-faire. C’est la condition pour qu’ils soient opérationnels rapidement afin de pouvoir bien maîtriser leurs fonctions et ainsi mettre un terme aux dysfonctionnements des installations qui perturbent la chaîne de production.

Donc, pour l’ensemble des syndicats, les difficultés rencontrées par notre entreprise ne sont que passagères et provisoires et doivent disparaître si le groupe ArcelorMittal consent à lui en donner les moyens. Ce qui est normal, logique et légitime.

Effectivement, toutes les difficultés auxquelles doit faire face l’usine du groupe doivent trouver une réponse dans l’aide et le soutien que doit apporter le groupe ArcelorMittal à sa filiale. Aide pour la formation et l’accueil des nouveaux embauchés, aide pour continuer l’embauche, aide pour poursuivre les investissements.

Car, et c’est évident, Gandrange ne se trouve plus dans la même situation que par le passé. Il n’y a plus de problème de surcapacités, de surproduction, de sureffectif, de retard technologique ou de marchés… De plus, l’usine de Gandrange dépend d’un groupe, le premier du monde. Il dispose de moyens gigantesques dans un contexte de croissance forte du marché de l’acier.

Comme vous le voyez, la solution se trouve bien dans le groupe ArcelorMittal. C’est pourquoi nous vous demandons de garder espoir et avec nous d’agir aux côtés du personnel pour montrer notre détermination à ne pas nous laisser faire. Il faut rester solidaires. En agissant collectivement, nous parviendrons à faire reculer la direction d’ArcelorMittal. Il faut l’amener à renoncer à son projet de démantèlement. Il y va de l’avenir de nos 1 000 emplois.

Chers amis, nous savons que nous pouvons compter sur votre solidarité. Vous pouvez compter sur vos syndicats CFDT, CGT, et CFE CGC qui feront tout pour que le site de Gandrange continue à se développer en conservant la totalité de ses emplois.

Dans les jours qui viennent, soyez attentifs aux informations que nous remettrons à vos conjoints. Il y aura des rendez-vous pour l’action. N’hésitez pas, avec votre famille et vos proches, à y participer et à exprimer votre solidarité active.

Avec nos salutations les plus chaleureuses, soyez assurés de toute notre détermination.
Les syndicats CFDT, CGT, CFE CGC
ArcelorMittal Gandrange

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut à tous,
Non seulement, notre usine est viable a condition que ArcelorMittal consente les investissement nécéssaire. Ce ne serait qu'un juste retour sur les erreurs passées. Les employés de Gandrange payent aujourd'hui les erreurs de management des dirigeant d'Arcelor dans le passé et les erreurs de management des directeurs locaux d'aujourd'hui et d'hier. Il est inconcevable que ce soit nous qui assumions ces erreurs.
Alorsn oui, il nous faut être TOUS ENSEMBLE POUR GANDRANGE.