mardi 27 janvier 2009

Chômage sur ArcelorMittal Florange

Communiqué de presse
Ce mardi 27 janvier 2009 se tenait le Comité d'Etablissement ordinaire du site d'ArcelorMittal FLORANGE avec entre autre à l'ordre du jour le passage de 5 à 4 équipes de certaines lignes et la demande de chômage partiel auprès de la DDTEFP.

Jusqu'à ce jour le site d'ArcelorMittal FLORANGE n'avait pas eu besoin d'avoir recours au chômage partiel et ceci grâce à deux accords de flexibilité signés par la CFDT- CFE/CGC-FO et CFTC sur le Chaud et le Froid. Dans un premier temps en utilisant au maximum la flexibilité technique puis la flexibilité organisationnelle (changements de régimes de travail). Cette flexibilité se faisant sans perte de salaire ni allongement de la durée de travail annuelle. Malgré tous ces dispositifs, le manque de commande (-40 à – 60% selon les lignes de production) a amené la direction a déposer une demande de recours aux mesures de chômage partielle à la DDTEFP.
Cette demande concerne l'ensemble des salariés du site avec un impact différent selon les lignes. Le nombre de jours chômés pouvant aller de 0 et 16 jours, les installations les plus impactées sont celles dédiées à l'automobile.

Le personnel de jour se verra lui imposer 5 jours de chômage entre le 09 et le 16 février. A ce jour seul les salariés postés de l'agglomération, de la cokerie et des hauts fourneaux ne sont pas concernés par ces mesures.

Lors de la consultation les élus CFDT se sont prononcés contre cette demande.
En effet, à ce jour nous n'avons aucune visibilité sur le carnet de commande ainsi que sur les flux métaux de l'unité Nord Plat Carbone Europe. Nous craignons qu'il n'y ait pas équité de traitement pour les salariés du périmètre industriel concerné… D'autant plus que l'Etablissement de FLORANGE est le seul à avoir déposé à ce jour une demande de chômage partiel.

La CFDT avait fait d'autres propositions avant le recours au chômage partiel, en demandant la mise en place de formations en matière de sécurité et de transfert de compétences. On peut regretter que ces mesures n'aient été adoptées que de façon très ponctuelle.

En dehors de ces dispositions destinées à gérer le court terme, la CFDT émet de fortes craintes si cette situation de crise devait perdurer... Quelle serait alors la réaction des dirigeants du groupe ArcelorMittal ? Inquiétude d'autant plus vive que le Groupe est endetté à hauteur de 30 milliards d'euros!

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