mercredi 30 septembre 2009

Le 7 octobre 2009

MOBILISATION EN MOSELLE
POUR UN TRAVAIL DECENT !

Les Organisations Syndicales CFDT, CGT, FSU et UNSA, réunies en intersyndicale ce 21 septembre 2009 ont décidé, conformément au communiqué intersyndical des confédérations, de s’associer à la journée internationale d’action pour le travail décent.

L’actualité des crises, boursière, financière, économique et sociale démontre plus que jamais la nécessité de prendre en compte la dimension de travail décent dans les politiques économique et sociale.

Le combat pour le travail décent doit en particulier permettre d’améliorer les conditions de travail, permettre aux salariés de vivre pleinement et sereinement leur vie professionnelle et éviter notamment les trop nombreux cas de suicide au travail.

Par cette mobilisation, les Organisations Syndicales revendiquent :
  • Le respect des principes et droits fondamentaux au travail et des normes internationales du travail;
  • Le droit à un emploi pour tous et une rémunération décente;
  • Une protection sociale et la sécurité sociale pour tous;
  • Le respect du dialogue social et le tripartisme.
Plus généralement, en mobilisant pour le travail décent, les Organisations Syndicales ont choisit d’agir pour lutter contre la pauvreté dans le monde et militent pour le développement durable, équitable et fédérateur.

Les organisations syndicales la CFDT, la CGT, la FSU et l’UNSA appellent donc à faire du 7 octobre une journée de large mobilisation départementale :
  • par des distributions de tracts, en intersyndicale quand cela est possible, dans les entreprises,
  • par des rassemblements à :

Le 7 octobre 2009

METZ à 15h00

Place d’armes

mardi 29 septembre 2009

Journée mondiale du travail décent 7 octobre 2009

COMMUNIQUÉ COMMUN CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA


Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se sont réunies le lundi 28 septembre 2009.

Elles ont fait le point sur la préparation, en France, de la Journée mondiale pour le travail décent du 7 octobre 2009, à l’appel de la Confédération Syndicale Internationale (CSI). Cet appel marque l’attachement de l’intersyndicale à la dimension internationale du syndicalisme.
Dans toute la France, seront organisés dans l’unité, des rassemblements, meetings, manifestations, conférences de presse, actions dans les entreprises, débats, rencontres avec les élus…, qui feront écho à des mobilisations semblables partout dans le monde ce jour-là. Les sept organisations appellent à leur réussite.

La crise, dans sa dimension économique et sociale, continue de frapper durement salariés, chômeurs, jeunes et retraités : à la pression mise par les entreprises sur les salariés, aux destructions d’emplois dans le public et dans le privé, au développement de la précarité et des inégalités se rajoutent des choix gouvernementaux désastreux en matière de fiscalité. Non seulement les salariés souffrent parce que le chômage s’aggrave, mais ils sont en plus victimes de nouvelles taxations et de hausses de cotisations, alors que les revenus du patrimoine et du capital sont préservés.

Dans cette situation, les revendications de la plateforme commune sont plus que jamais d’actualité. Elles sous-tendent une autre politique économique et sociale afin de protéger les emplois, s’opposer aux licenciements et défendre les salariés.

Les sept organisations signataires, face à l’ampleur de la crise sociale, considèrent que l’unité syndicale doit être recherchée à tous les niveaux, notamment pour impulser et soutenir les actions dans les entreprises, les services, les secteurs professionnels et les territoires. Elles conviennent de poursuivre leur travail commun d’analyse, de propositions et d’actions.

Les organisations syndicales sont décidées à obtenir du patronat et du gouvernement des avancées significatives.

Elles mettent la priorité sur : l’emploi, la prise en compte de l’intérêt des salariés dans les choix des entreprises et des pouvoirs publics, le recul de la précarité, le conditionnement des aides publiques à un comportement socialement responsable des entreprises, la réduction des inégalités.


Bagnolet, le 28 septembre 2009

mercredi 23 septembre 2009

TPFC : Une Mascarade

COMPTE RENDU DE LA SECONDE RÉUNION DE NÉGOCIATIONS SUR LE TPFC

Lundi 21 Septembre s’est tenue la deuxième réunion de négociations à Paris avec la Direction des Ressources Humaines d’Arcelor-Mittal France sur le TPFC (Temps Partiel de Fin de Carrière).

La nouvelle équipe de Direction à proposé chaque Organisation Syndicale de commenter le texte qui avait été envoyé.

La CFDT, d’emblée à fait remarquer que cela ressemble plus à un simulacre de discussions plutôt qu’à de véritables négociations.

En effet, la Direction ne veut absolument rien changer sur le fond du texte, mais uniquement sur la forme et encore, avec beaucoup de restrictions.
En gros on peut changer les virgules et les accents et les fautes d’orthographe, mais rien concernant les revendications que les salariés expriment à travers la CFDT comme :
  • - équité entre salariés,
  • - transfert de compétences,
  • - prise en compte de la pénibilité,
  • - Etc..
La Direction refuse toute évolution du texte et s’arc-boute sur ses positions intransigeantes.

La CFDT a particulièrement fait remarquer que le texte, sur les aspects juridiques est loin d’être conforme à la législation et beaucoup de points restent plus que flou !

L’expérience nous a déjà appris que chaque fois qu’un texte est imprécis, on peut faire confiance à la Direction pour savoir en profiter le moment venu et savoir l’interpréter en défaveur des salariés concernés par l’accord !

Cerise sur le gâteau, elle a réaffirmé sa volonté de changer le titre du projet d’accord car elle reconnaît qu’il n’est pas du tout conforme à l’esprit de l’accord TPFC que nous connaissons actuellement !

L’expérience nous a aussi appris que quand un texte n’est pas bon pour les salariés, il faut pour la Direction noyer le poisson par une politique de communication mystifiante : faire rêver les salariés, en leur faisant croire que beaucoup pourraient être potentiellement concernés, voilà manifestement un des buts recherchés, pour que ceux-ci fassent pression sur les organisations syndicales !
Ne serait-ce pas là le début de cette communication ?

Pour la CFDT tout ceci n’est qu’une mascarade.
La Direction ne cherche à faire que des gains sur la gestion et la masse salariale.
Nous ne sommes pas contre les TPFC, bien au contraire, mais des vrais Temps Partiel de Fin de Carrière : nous avons passé l’âge de jouer à carnaval !

Nous souhaitons les voir appliqués à l’ensemble du personnel volontaire et non pas utilisés au cas par cas par la seule Direction, aux seuls endroits qu’elle souhaite et à la seule population qu’elle souhaite !

C’est pourquoi nous n’avons pas voulu rectifier la façade d’un texte insalubre en son intérieur et qui est à des années lumière de nos revendications et des intérêts des salariés.

Nous irons jusqu’au bout de notre démarche !

La Direction doit changer de comportement et initier de véritables négociations, dignes de ce nom !

Les salariés du groupe sont suffisamment perturbés par, les mesures de chômage, les changements profonds des conditions de travail qu’ils vivent dans leurs sites, pour mériter d’être écoutés avec plus d’attention.

Pour la CFDT il faut un véritable dialogue social c’est vital pour la motivation du personnel en cette période de crise !

PROCHAINE REUNION LE 8 OCTOBRE

La plate-forme comptable délocalisée !

Aujourd'hui, c'est l'USPC …

Après plusieurs mois de tergiversations et d'audits divers, le Groupe a décidé de délocaliser les services comptables de l'Europe de l'Ouest, dont ceux de Florange. Au total ce sont 85 emplois de plus qui quittent la Lorraine et prendront la route en partie vers Katowice (Pologne). Les raisons invoquées lors du Comité Européen et du Comité d'Etablissement sont aussi simples qu'intolérables.

En effet, le coût de la main d'oeuvre a été le seul argument avancé pour justifier une telle décision. Donc, les comptes clients et fournisseurs seront sous-traités à Wipro (opérateur international Indien) et la comptabilité analytique sera envoyée vers la plate-forme polonaise.

Ce plan d'économie de coûts n'est que la suite du plan Oméga qui, d'ailleurs, concerne l'ensemble des activités non liées directement à la production. La crise actuelle ne fait qu'accélérer des mesures qui sont arrêtées depuis longtemps. Alors oui, les travailleurs français sont plus chers que nos amis polonais qui, eux, sont plus chers que les indiens. Mais, à ce « petit jeu là » il y aura toujours une partie du monde qui sera moins chère que moins chère. C'est bien connu, la misère et la pauvreté feront toujours les beaux jours du dumping social. Les grandes multinationales s'engouffrent depuis des lustres dans cette politique du moins disant et ArcelorMittal ne s'en laisse pas compter.

Pour autant, rien ne garantit que les économies escomptées seront réelles et rien non plus de l'amélioration sociale des salariés de l'Est. Beaucoup en sont revenus de cette stratégie. La théorie est une chose assez simple à expliquer dont la réalité en est souvent très éloignée. Ce qui fait la force d'une entreprise c'est sa capacité à fluidifier tous les services dont elle a besoin. C'est d'instaurer et de fructifier une culture d'entreprise tournée vers l'excellence, vers la parfaite connaissance des clients de plus en plus exigeants et surtout de pouvoir compter sur la complémentarité de tous ses salariés. C'est la force de Florange, c'est la marque de fabrique de l'USPC. En sera-t-il encore comme ça après le saucissonnage annoncé ? Rien n'est moins sûr.

S'il poursuit dans cette voie, le N°1 mondial ArcelorMittal pourrait vite devenir un géant aux pieds d'argile.


... et demain, à qui le tour ?

Donc, comme annoncé plus haut, le Groupe a décidé de s'attaquer à tous les services centraux avec son plan Oméga. Déjà, les départs volontaires ont laissé les organisations du travail exsangues. Aucune contrepartie d'embauche n'a été prévue et ce sont ceux qui restent qui le paient cache. Sous-effectif criant dans tous les services. Intensification du travail même en période de crise. Chacun est livré à lui-même face à des tâches qui se faisaient hier à plusieurs. Encore plus, toujours plus.

Malgré une situation bien dégradée, ArcelorMittal accélère son processus de gains de productivité et la délocalisation de l'USPC ne pourrait être que le début d'une vaste réorganisation. Les ressources humaines, les achats, la sûreté industrielle, les services de santé, etc, rien n'est laissé au hasard et tous ces services pourraient connaître le même destin.

Afin d'éviter une nouvelle saignée dans les effectifs, les syndicats européens ont mandaté leur expert sur la viabilité d'une telle décision. Qu'en est-il du chiffrage annoncé par la direction ? Quelle échelle d'économie et pour quelle efficacité ? Risques encourus ? Coût d'une telle délocalisation ? Etc. En attendant le résultat de l'expertise et la consultation du Comité Européen le Groupe ne peut enclencher un plan social.

La CFDT agira avec et pour les salariés

Depuis le début d'année, la CFDT a intensifié les informations envers le personnel de l'USPC. A plusieurs reprises des assemblées ont été tenues avec les salariés afin de les écouter, de les rassurer et de construire avec eux les revendications indispensables. Leurs demandes ont été remontées à tous les niveaux hiérarchiques du Groupe. Ils ne seront pas les dindons d'une bien mauvaise farce. Ils ne paieront pas le prix d'une mauvaise décision.

Le personnel de l'USPC est soumis à une pression de tous les instants depuis plusieurs mois, ils sont dans l'incertitude, ils ne savent rien de leur avenir, ils ne comprennent pas pourquoi leurs dirigeants les ont lâché, eux qui ont tant donné. A croire que cela ne suffit pas puisqu'ils leur demandent de « rester professionnels » jusqu'au 30 juin 2010, date à laquelle tout devrait s'arrêter. Et, après ? Que se passera-t-il le 1er juillet ?

Comment avoir la tête au travail lorsque leur avenir s'écrit à l'imparfait ? Comment rester concentrés lorsque votre travail a une date de péremption ? Pour faire quoi ? Pour aller où ? Et dans quelles conditions ?

C'est de tout cela que les salariés de l'USPC ont voulu parler le jeudi 17 septembre lors de la dernière assemblée générale organisée par la CFDT. Dans une grande dignité, avec beaucoup de sérieux et d'objectivité, toutes et tous se sont exprimés et ont fait connaître leur désarroi, leur colère et leurs attentes. Ce qui est sûr et urgent pour eux c'est qu'ils veulent très vite être fixés sur leur sort. Après, il sera toujours temps de parler de professionnalisme.

C'est digne, c'est humain, c'est compréhensible. Message reçu 5 sur 5. Ils peuvent compter sur l'appui de la CFDT. Avec eux, d'autres rendez-vous ont été actés pour suivre au fil de l'eau l'avancement de ce dossier. Plus que jamais, ils vont redoubler d'efforts pour ne pas subir.

La direction les entendra-t-elle ? Affaire à suivre... de très, très près.

jeudi 10 septembre 2009

Déclaration du 8 septembre 2009

CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Les Organisations Syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le 8 septembre 2009 dans la continuité de l’intersyndicale initiée depuis octobre 2008 et sur la base de la déclaration commune du 5 janvier 2009 et du communiqué commun du 25 mai 2009.

Quoiqu’en disent les augures sur la sortie de la crise, les dégâts économiques et sociaux s’aggravent, ce qui rend d’autant plus urgentes les réponses en matière d’emploi et de lutte contre les inégalités, alternatives aux choix patronaux et gouvernementaux actuels.

C’est pour cela qu’elles conviennent de continuer à agir ensemble, notamment auprès des salariés pour impulser et soutenir les actions dans les entreprises, les services, les secteurs professionnels et territoires.

Les Organisations Syndicales réunies sont convenues de poursuivre le travail commun, engagé depuis un an, d’analyses, de propositions et d’actions. Elles décident de se retrouver le 28 septembre dans les locaux de l’UNSA et souhaitent que les 8 organisations syndicales soient présentes.

Le 7 octobre est la journée mondiale de mobilisation des travailleurs pour le travail décent, à l’appel de Confédération Syndicale Internationale -CSI-. Les Organisations Syndicales appellent les salariés à y participer massivement, selon des modalités qu’elles préciseront.

mercredi 9 septembre 2009

CE EXTRA du 8 Septembre

HAUSSE DE COMMANDES MAIS CHOMAGE MAINTENU

La direction nous a présenté Mme Colette QUEVA qui succédera à Mr FAUVILLE en précisant que ce n’est pas une embauche car elle fait partie du groupe.

La Direction nous a annoncé pour T4 une hausse des entrées de commandes. Malheureusement insuffisante pour éviter de nouvelles mesures de chômage.

Elle envisage donc de faire chômer le LCB

  • du 1er au 4 octobre
  • du 26 octobre au 1er novembre
  • du 9 novembre au 15 novembre
  • du 14 décembre au 31 décembre

Elle a également rappelé que tous les CP et RTT devront être soldés au 31 Décembre pour tous.
Ne sont pas concernés par les mesures de chômage : les TPFC, les Cadres, Emac, les CDD, les Apprentis, les Expéditions, le service Paie, les Finances, le Transport et les salariés détachés du TAB au LCB.

Pour la CFDT même si les nouvelles mesures d’indemnisation du chômage sont plus favorables, il y a une perte de salaire qui reste importante pour les salariés les moins payés. Et c’est sur eux qu’on devra compter à la reprise normale de l’activité ! C’est inacceptable.

D’autre part ce chômage, qui ne touche qu’une petite partie du personnel, met en péril la motivation du personnel du LCB sans compter l’image négative pour tout le personnel de l’Entreprise. Cela provoquera une démotivation du personnel de cette unité qui devait être le joyau du groupe selon les propres dires de la Direction lors de la mise en place du PSE !

Pour la CFDT les quelques milliers d’Euros que la Direction gagne aujourd’hui par les mesures de chômage risque fort de coûter cher à la reprise !

En Décembre il y aura des travaux importants sur le four du LCB qui nécessiteront 3 semaines d’arrêts.

Pour le TAB elle a confirmée que l’arrêt de la production de cette installation est effective depuis le 1er Septembre. Pour maintenir la sécurité, elle conservera un minimum de personnel sur l’installation.

Qui fera Quoi et Comment? L’organisation qu’elle mettra en place nous sera communiquée lors du CE ordinaire de Septembre.

Nous avons été Informés et Consultés sur un projet d’Organisation de la maintenance au LCB, à savoir une fusion des services Electrique et Mécanique qui serait sous une même autorité et qui serait plus axé qu’aujourd’hui sur la prévention-fiabilisation de l’unité.

La CFDT a fait remarquer que cela aura forcément un impact sur l’évolution de carrière de certains. Nous aurions largement préféré un projet avec un véritable dialogue en Amont avec les salariés. Il vaut mieux une efficacité partagée qu’un projet tout ficelé, soumis aux salariés sans qu’ils n’aient rien à dire !

L’organisation du travail incombant à l’employeur la CFDT a préféré s’abstenir lors de la consultation !

La Direction nous a également informés sur un projet de Gardiennage en interne pour surveiller le site, maintenir la sécurité etc… Le coût de ce service n’impactera pas le LCB.

lundi 7 septembre 2009

Négociation sur le TPFC

Compte rendu de la 1ère réunion

Jeudi 3 septembre, la Direction des Ressources Humaines d'Arcelor France a convoqué, à Paris, les Organisations Syndicales à la première réunion de négociation d'un Accord Groupe relatif au TPFC (Temps Partiel de Fin de Carrière).
C'est le nouveau RH France Jean Pierre Mullié, remplaçant de J.P. Masy, démissionnaire du groupe dans le cadre du Plan de Départs Volontaires, qui a animé cette réunion.

PRESENTATION DU CONTEXTE PAR LA DIRECTION

Dés le début de sa présentation, JP Mullié précise que le terme TPFC n’est peut être pas le plus approprié à la situation, et qu’il conviendrait de trouver une autre dénomination pour ce sujet.
En matière d’emploi, il nous fait remarquer que différentes problématiques peuvent se poser selon les lieux, les situations des entreprises et des établissements.
Il rappelle que des mesures de chômage partiel ont été mises en place pour palier la crise, mais qu'il a fallu mettre en place, sur certaines zones géographiques, les mobilités temporaires (ex de la Meuse/Marne, de la Lorraine, du Nord), le Plan de Départs Volontaires a été aussi un outil d’adaptation à la crise.
Le RH rajoute que malgré toutes ces adaptations il faudra regarder les évolutions d’effectifs et optimiser les performances économiques des entités.
L’évolution de l’emploi se poursuit et le TPFC pourrait être un outil complémentaire d’accompagnement là où cela serait nécessaire pour éviter de recourir aux licenciements ou dans le cadre d’un PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi), limité celui-ci.

PRESENTATION DU FUTUR ACCORD

Le TPFC répondrait à un besoin local, mais l’accord serait national donc applicable à toutes les entités du groupe qui en auraient besoin. Il n’y aurait pas dans cet éventuel accord de restriction de périmètre.
Cela serait un outil, quand les patrons en demanderaient l'application, à disposition de l'entreprise et ou du site, voir pour une seule catégorie de personnel.
Actuellement il existe deux types de temps partiels :
- Celui lié aux seniors, appelé TPAFC (temps partiel d’aménagement de fin de carrière).
- Celui lié aux souhaits individuels, appelé TPI (temps partiel individuel)
Le sujet est de compléter le temps partiel actuel par le TPFC qui serait un outil à usage non généralisé mais qui s’appliquerait, éventuellement partiellement, là où cela serait nécessaire.
L’accord TPFC serait un accord juridiquement indépendant, national sur l’ensemble du périmètre, à durée limitée et sur la base du double volontariat.
La durée de la période de fin de carrière pourrait être sur la base de 8 à 12 trimestres. Le salarié qui accepterait le TPFC s'engagera à faire valoir ses droits à la retraite à la fin de la période du TPFC. Le temps de travail moyen serait de 50%., mais pourrait se diviser en trois périodes : la première entre 70 et 80%, la seconde à 50% et la dernière entre 20 et 30%.
La rémunération irait au delà du taux d’activité réel, mais l’état d’esprit est bien de compléter et non de compenser.
Suite à une demande CFDT, la direction s’engage à compenser une partie des pertes en ce qui concerne les caisses de retraite ARRCO et AGIRC.


ANALYSE CFDT

La CFDT à d'entrée fait remarquer qu’il est dommage qu’un ordre du jour plus précis n’ait pas été donné et qu'aucun document technique n'ait été transmis pour préparer la réunion.
Nous affirmons, qu’avec les 2855 départs dans le cadre du PDV (Plan de Départs Volontaires), il est aujourd'hui impossible de travailler dans de bonnes conditions. Toutes les entreprises, tous les services, sont en manque cruel d'effectif.
Dans bon nombre de secteur, de chantiers, le personnel fait des heures supplémentaires récupérées et non payées, change de poste de travail, change d'équipe, bref, beaucoup d’efforts sont consentis par le personnel et cela malgré le gel des salaires, la non reconnaissance des compétences, la suppression des intérims et des sous traitants et bien sûr, le gel des embauches.
Le discours présenté par le RH, est loin de nos attentes sur ce dossier ! Pour la CFDT le TPFC est une bonne alternative pour tous les salariés qui subissent la "pénibilité". Ce doit être également un outil pour organiser le transfert des compétences tout en valorisant les plus anciens à travers le "tutorat" et le "parrainage".
Finalement, la Direction veut un "chèque en blanc" pour mettre en place une mesure qui sera applicable où elle le veut et comme elle le veut. Surtout que cette mesure n'éviterait pas les Plans Sociaux (appelé joliment Plan de Sauvegarde de l'Emploi).
Il est hors de question, pour nous, de négocier une mesure qui, dans le cas d'un PSE serait à négocier en local.
Si il y a mise en place du TPFC il doit s'appliquer dans tous les sites et doit être ouvert à tous sur la seule base du volontariat du salarié.

Prochaine réunion le jeudi 17/09/2009 où la direction nous présentera déjà un texte avec son préambule.