mardi 6 mars 2012

Florange l'action continue

Poursuite des blocages
En ce début de troisième semaine -lundi-, il a été décidé de réoccuper le portier d'Ebange d'où partent les expéditions routières et le poste de commandement de la gare d'Ebange d'où partent les expéditions ferroviaires.

















Première réunion entre la direction et l'intersyndicale
durcissement des positions de la direction

Ce matin -mardi-, a eu lieu au Gésim, à Metz, une première rencontre entre direction et syndicats. Les patrons ont apporté des précisions sur les promesses d'investissements annoncées par Sarko et confirmées timidement par Mittal. Aucun engagement n'a été pris pour un éventuel redémarrage du haut-fourneau de Florange !

Sur les 15 millions promis, seule une partie des 2 millions nécessaires à l'entretien vont être débloqués rapidement. Pour les reste, rien ne se ferra avant, au moins, un an... et toujours à la condition qu'il y ait reprise des commandes.
Autant dire qu'il n'y a rien de neuf !
Les syndicats ont demandé des garanties écrites concernant l'avenir de l'activité de la filière liquide. Ces garanties doivent selon nous être cautionnées par l'état, car nous sommes malheureusement dans une situation où nous avons perdu totalement la confiance en la parole du groupe.

Mr Renaudin nous annonce que ces revendications seront difficiles à atteindre. Difficile ou pas, c'est pour nous la condition principale à la reprise du dialogue.
 
Sur l'avenir de Packaging (boites métalliques...) rien n'a été dit.
 
En conclusion, la direction a déclaré qu'elle ne pouvait plus tolérer le blocage de l'usine et qu'elle allait prendre toutes les mesures légales possibles. Hier soir, nous avons eu la visite d'un huissier de justice.
 
Pour ceux qui ont déjà vécu ce genre d'action, c'est le début des hostilités. La suite, c'est le passage au tribunal, en référé, puis la décision de justice, puis des lettres individuelles à certains militants considérés comme les meneurs, avec injonction de lever les barrages son peine d'astreintes financières journalières.
Déjà, quelques "petits chefs" sont venus faire un peu de provoc. Cet après-midi, l'ambiance était plus lourde que d'habitude...
Au niveau de l'intersyndicale, la CFE-CGC n'est plus solidaire des actions de blocage... Sans doute des pressions d'une partie de la hiérarchie ! FO était absente également, hormis un ou deux militants.
Le gag de la journée: Ce matin, en fin de réunion, la direction a demandé aux syndicats si elle pouvait réintégrer ses bureaux de Florange. Ces messieurs se disent traumatisés par leur exclusion ! Ils ont également dit qu'une partie du personnel était, comme eux, fortement choquée par l'action en cours et que cela nécessitait la mise en place d'une cellule de soutien psychologique... !

1 commentaire:

Adant Danièle a dit…

Bravo à ces hommes qui luttent pour un avenir digne

comment nous simples citoyens pouvons les aider ?
marre de nos politiques,honte à cette france aveugle
merci Messieurs belle leçon de courage et de détermination
DAdant