vendredi 1 juin 2012

Réunion extraordinaire du Comité Central d'Entreprise, à St Denis

 Arret temporaire prolongé à fin 2012


Désormais, même pour ceux et celles qui y croyaient encore, les choses devraient être claires. Mittal laisse pourrir la situation ! Dans 6 mois, quand les installations se seront encore dégradées, quand beaucoup de salariés auront été mutés ailleurs ou seront partis, découragés, Mittal nous dira : "On n’a plus les compétences... il faudrait trop d’investissements pour redémarrer…". On connait la musique, la partition est la même que celle jouée à Gandrange.

La manifestation organisée vendredi à St Denis devant le siège d'ArcelorMittal avait pour but de dénoncer cette situation. Il faut se faire au baratin de Mittal. Avec lui, pas de fermeture, justes des "prolongations d'arrêts provisoirement définitifs" ! La presse locale (le Républicain Lorrain) ne s'y est pas laissé prendre : "La direction n’a accordé aucune interview à la presse. Seul un communiqué a été diffusé. Quelques lignes qui claquent comme les pétards à air comprimé qui ont explosé les oreilles de ceux qui attendaient aux grilles du siège social ArcelorMittal France, hier, à Saint-Denis. Résumé du propos : prolongation de la suspension temporaire d’une partie des installations de Florange au second semestre 2012, pour cause de mauvaise conjoncture… Circulez, il n’y aura bientôt plus rien à voir, à Florange".

 

C'est toute la sidérurgie française touchée

Ceux qui ont pris la responsabilité de relancer une guerre des sites auront peut-être compris leur erreur. C'est toute la sidérurgie française qui est attaquée. A Florange, avec l'arrêt de la filière liquide, toute l'usine, les trains à chaud et à froid, va se trouver déstabilisée. Les investissements nécessaires à la survie ne seront pas réalisés.

Les chiffres annoncés au CCE sont catastrophiques. La direction ne répond à aucune question. Elle se contente de répéter que le marché est au plus mal. Avec une telle analyse, c’est foutu pour toute la sidérurgie française ! Même à Dunkerque, le redémarrage du haut fourneau après son entretien n'est pas garanti. Les lignes de galvanisation de Montataire et Mardyck sont menacées

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