vendredi 25 janvier 2013

Et pendant ce temps ....

Fermeture à Liège

Lakshmi Mittal n’en finit plus de restructurer la sidérurgie européenne, dont la demande d’acier a plongé de 8 à 9 % l’an passé. C’est au bassin sidérurgique de Liège qu’il s’en prend à présent. Il annonce son intention d’arrêter « un certain nombre d’installations supplémentaires » après avoir fermé en octobre 2011 la phase liquide. Ce projet entraînerait la suppression de 1 300 emplois des 3 100 emplois actuels et ne maintiendrait que 800 personnes sur les cinq lignes principales qui resteraient en activité (plan social compris). De 5 000 personnes en 2005, Liège se retrouverait dépouillé et réduit à 800. Pour un bassin historique qui a employé jusqu’à 40 000 personnes, c’est le début de la fin. En clair, Mittal ferme sept lignes sur douze dont deux de galvanisation et deux d’électro-zingage, lesquelles étaient chargées à 50 %, et concentre toute l’activité sur cinq lignes de produits stratégiques, qui fonctionneront dès lors à 90 %. Dans le même temps, il arrête la cokerie de Liège qui ne livrait qu’épisodiquement un site en Allemagne.
« Florange est le prochain sur la liste ! Il a promis à Florange un site d’excellence comme il l’avait fait pour Liège. On voit le résultat. On ne peut pas croire Mittal ! », s’insurge Edouard Martin, de la CFDT, pour qui « il ne faut pas se réjouir de ce qui arrive en Belgique. » De fait, pour Pierre-Henri Orsoni, le patron d’AMAL (ArcelorMittal Atlantique Lorraine), « cette décision en Belgique ne devrait pas avoir de conséquences à court terme pour les unités françaises et notamment Florange. » Jugeant sûrement indécent dans ces circonstances, qui accablent une autre usine du groupe, d’évoquer le moyen terme, il laisse pourtant entendre « qu’à la différence de la Belgique, l’accord signé par le groupe avec le gouvernement préserve les sites français. Car c’est un engagement fort du groupe ArcelorMittal. » Et cet accord signé devrait être, selon lui, présenté lors du prochain comité de suivi début février par le sous-préfet Marzorati.
Article extrait du Républicain Lorrain du 25 janvier 2013

1 commentaire:

temps a dit…

Les politiques sont à la destruction des faibles moyens de survis. C'est dans l'air du temps, de détruire une partie de l'humanité. Pas de hasard, toutes les découvertes sont détruites, c'est voulu.
Cordialement