vendredi 18 octobre 2013

Affaire UIMM

Circulaire Fédérale
Face à l’étalage de leurs turpitudes, les anciens responsables de l’UIMM choisissent bassement la calomnie pour toute défense


Chers(e) camarades,

Quelques éléments de réaction de la fédération, par cette circulaire, concernant le procès des anciens dirigeants de l’UIMM, souhaitant que ces éléments soient utiles à l’éclairage de nos militants.

Alors que les révélations de leurs pratiques de distribution d’enveloppes d’argent, en liquide et en toute clandestinité, les ont conduits devant les tribunaux pour des fautes indignes, notamment d’acteurs du dialogue social, ces messieurs les anciens responsables de l’UIMM poursuivent leurs « oeuvres » avec bassesse. Pour seule explication, ils prétendent avoir arrosé les syndicats, après avoir désigné des partis politiques, des pouvoirs-publics, des associations, des médias, des intellectuels…

Nous l’avons dit et redit, nous le répétons, la CFDT métallurgie n’a jamais été destinataire de versements occultes de la part de l’UIMM. Notre comptabilité, établie en conformité aux règles comptables bien avant que la loi nous y oblige, en atteste. S’il en était autrement, la justice nous aurait poursuivis.

La stratégie de défense de ces messieurs est plus fine que ne l’étaient leurs pratiques, mais elle reste tout aussi inacceptable puisqu’ils s’abritent :

- derrière la loi de 1884, qui visait surtout à protéger les adhérents à un syndicat de salarié en ne les obligeant pas à tenir une comptabilité, mais qui s’appliquait aussi aux syndicats patronaux ; 600 millions d’euros peuvent ainsi être accumulés en toute opacité et 15,6 millions d’euros peuvent ainsi disparaître sans laisser de traces.

- derrière l’article 41 du Code pénal, qui vise la protection des déclarations en justice et qui dit « ne donneront lieu à aucune action en diffamation, injure ou outrage, ni le compte rendu fidèle fait de bonne foi des débats judiciaires, ni les discours prononcés ou les écrits produits devant les tribunaux » ; ces messieurs peuvent donc, sans risque, dire n’importe quoi sans qu’on puisse les attaquer en justice.

Voilà comment on détourne l’objet des lois. Ils sont experts en la matière.

L’article ci-joint du canard enchaîné explique très bien en quoi leurs déclarations ne sont pas crédibles, quelle histoire honteuse est celle de ces responsables patronaux de choc, quels intérêts se cachent derrière cette affaire. Diffusez-le largement aux militants et au-delà en tant que de besoins.

Bien amicalement. 
Le Canard Enchaîné - mercredi 16 octobre 2013

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